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Dès l’aube

Biografie e Diari

Dès l’ aube, quand encore la rosée laisse sur l’ herbe des festons d’ argent qui s’étendent de l’un à l’ autre, j’ ouvre la fenêtre et fais un pas sur le balcon. Je ne peux guère en faire plus. Ai- je même le droit de parler de balcon? Pourtant, sur cette petite surface de rien, tournant la tête de tous côtés et roulant des yeux, je m’ attarde sur l’ infini qui enchante où qu’ on le regarde.

Le chant d’ un oiseau suscite en moi des rêves de légèreté mêlés de mélancolie.

Tout autour, des petits morceaux de terre parsemés de citronniers aux fruits d’ or, m’ envoient des parfums délicats.

Je ferme la fenêtre et m'en vais dans le salon, ma retraite idéale. Je me laisse choir sur le canapé où je demeure sans bouger plusieurs temps je crois.

Un livre sur le guéridon m’ invite à l’ ouvrir et à en caresser ses pages, je le regarde longtemps… je n’ en fais rien. « Que le sommeil vous ferme, paupières fatiguées », il n’ est que cinq heures…

Mon regard se pose maintenant sur un tableau qui pend sur le mur représentant un portrait que j’ai peint moi- même… Combien je l’ aime, il me rappelle mon enfance quand, en plein hiver, devant l’âtre où les flammes folâtraient gaiement, mon chien Sultan, allongé à mes pieds me léchait la main en signe de reconnaissance.

Comme j’ aimais le caresser moi aussi alors que je regardais le feu aux dents pointues s’élevait dans la cheminée. Le vent sifflait dehors et la pluie battait les vitres. On était bien au chaud tous les deux…

Une symphonie pleine de charme m’émeut car la voix de basse dit des choses comme: « endormez- vous, fermez- vos yeux dans une béatitude, je me réjouis de la mort… » Ah j’ ai souvent envie de fermer mes yeux pour toujours moi- même. J’écoute jusqu’ au bout et l’émotion parvient à m’ irriter. Dans ma position de plus en plus vautrée, je sens comme une aiguille me percer la poitrine. J’ y pose la main, j’ appuie et fais pression afin d’ en soulager la douleur.

Je dois effacer cette mélancolie qui me fait mal, qui me caresse et me blesse en même temps. Je ne pleure pas, mais j’ en ai envie de crier.

Avec la rage impuissante de qui ne peut rien devant l’ impossible, je prends mon élan, un véritable élan, je me lève, j’ arrête la musique, Le silence revient.

Je me douche, m’ habille et sors comme si je voulais expédier toutes mes tristes pensées hors de chez- moi.

Bravo me dis- je, c’ est comme ça qu’ il faut faire ma chère, il faut sortir et se distraire.

Rien à faire, mes pensées restent soudées dans mon esprit et la mélancolie s’ insère en moi. Comme une sale bête, elle aboie, me mord, me déchiquète, me saigne.

Le paysage qui me reçoit en sortant est spectral, il ne m’ aide pas à apaiser l’ angoisse. L’ hiver a dépouillé la nature, elle grelotte et je grelotte aussi. Le vent est glacé, il engourdit mes doigts. Encore quelques roses, les dernières, dont se dégage un vague arôme moite et sucré; jamais elles ne s’épanouiront complètement; leur destinée les condamne à vivre et à mourir cloîtrées dans leur boutons serrés.

Pas une figure humaine dans cette immensité, pas un être vivant dans l’ air et sur le chemin. Je suis seule, absolument seule entre la terre et le ciel. Je me soûle de liberté. Le trottoir de la rue est sonore à mes pas, seul l’écho me précède.

Comme un vieillard aux bras tordus par les années, un grand chêne agonise au détour du chemin, quelques feuilles au bout d’ un rameau pour le nid d’ un oiseau.

Oh, comme les oiseaux doivent mourir l’ hiver!

Tout à coup, une silhouette surgit brusquement devant moi, je pousse un cri. Un chien de forte taille, au grondement haineux, poursuit un chat horriblement nerveux, les grognements du chien l’ on fait subitement grimper sur un gros arbre. Ses yeux tous ronds brillent de mille feux et sa queue se balance, fébrile.

Arrivé aux premières branches, se sentant hors d’ atteinte d’ une attaque ordinaire, il fait brusquement halte et dans une pose pleine de défiance, le poil hérissé, il regarde à terre.

Aussitôt le chien se dissimule derrière l’ arbre, prêt à l’ attaque au premier acte d’ abandon de la part de la pauvre bête apeurée.

Je ne les quittais pas des yeux. Le manège m’ intriguait et me préoccupait ensemble, d’ abord pour le sort du chat et du mien aussi. Je voulais fuir mais je restais paralysée devant ce chien obstiné. Je dirais même effrayant. Je lui conférais une mauvaise réputation. Il fumait de rage mon Dieu…

Mais déjà un petit gamin et sa sœur aux cheveux couleur d’ automne, sortis de je ne sais où, de la villa voisine peut-être, couraient au secours de la pauvre bestiole… Les aboiements du chien avaient attiré leur attention. Le petit chat leur appartenait.

Imprudent, l’ enfant grimpa sur l’ arbre aux pieds duquel se tenait sa sœur. Habile comme un écureuil, il ne se soucia guère d’ en devoir redescendre. La gorge serrée, je ne pouvais résister à la curiosité. Je le regardais apeurée même, Téméraire le petit, me dis- je…? Et le chat fut sauvé. Il me sembla d’ en entendre les rons rons de joie.

À leur vue, la gueule pleine de bave, le chien avait abandonné la proie et s’était enfui la langue pantelante…

Le calme revenu, les enfants s’ en allèrent joyeux et je m’ en allai aussi, encore stupéfiée par l’incident.

Ô, douce souvenance, je jette un coup d’œil en arrière et revois mon frère et moi nous tenant par la main et par le cœur, comme ces deux gamins là…. Nous étions téméraires nous aussi. Toujours prêts à faire des espiègleries. Ils sont bien insouciants les enfants.

Combien de temps qu’ il est passé depuis. Les années se sont enfuies en un vol mystérieux. Pourquoi les souvenirs sont toujours là à me persécuter comme ce chien grincheux.

Ma vie désormais, est faite pour ces petits espaces. Je ne m’ en déferai jamais.

Frissonnante, je me presse de reprendre mon chemin pour m’ en retourner chez- moi rapportant une rose encore fleurissante que le froid a épargné pour la déposer devant le portrait placé sur ma table de nuit, devant lequel brûle une lampe jour et nuit en signe d’ amour et de respect.

Il est beau ce portrait, son sourire semble me dire « merci ».

Je me plains un moment de la vie que je mène avec mon ennui, ma solitude, mon désespoir, ma mélancolie et j’ envie bien des fois ceux qui ont une vie agitée. J’ ai peu d’ amis et ils me suffisent, ils sont toujours présents quand ils me savent à plat et désœuvrée . Quant à mes chevaliers-servants, je n’en ai plus beaucoup, et ils ne sont pas fait pour bâtir des chimères. Ils ne méritent pas mon attention.

Un seul être eut antan, le pouvoir de m’ illusionner, mais il a détruit ma confiance en moi- même et tout ce que je puis faire, est de trouver un dérivatif qui attenue l’ angoisse de l’ attente! Et au plus l’espérance s’ affaiblit, au plus mon cerveau se révolte et je m’ amuse à rêver toutes sortes de folie! Par exemple… Le tuer à bout portant. Que le Seigneur me pardonne! Je ne le ferais jamais, si ce n'est qu'avec une flèche empoisonnée.

Le soleil maintenant vient s’ annoncer de loin par des traits de feu pour réchauffer la nature grelottante et transie… Lentement la rosée s’évapore et comme des petits lutins, elle rejoint les cieux. Le spectacle est sublime en ce nouveau jour qui s’ anime.

Je lève les yeux au ciel… Que Dieu nous bénisse du soleil!...


Racconto in Francese
Jeannine Gérard 25/01/2012 23:59 1001| Traduci il testo del racconto (primi 10mila caratteri)

Opera pubblicata ai sensi della Legge 22 aprile 1941 n. 633, Capo IV, Sezione II, e sue modificazioni. Ne è vietata qualsiasi riproduzione, totale o parziale, nonché qualsiasi utilizzazione in qualunque forma, senza l'autorizzazione dell'Autore.
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I fatti ed i personaggi narrati in questa opera sono frutto di fantasia e non hanno alcuna relazione con persone o fatti reali.


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Pagine: 132 - € 10,00
Anno: 2012 - ISBN: 9781471686061


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Jeannine Gérard
 I suoi 95 racconti

Il primo racconto pubblicato:
 
Les secrets de mon cœur (21/03/2011)

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