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Maladie incurable!

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Dans la nuit naissante... Baignée par la clarté d’ une demi- lune, seule dans sa chambre invoquant les étoiles, une Reine déchue pleure l’ amour perdu.

Elle bouche ses oreilles à la voix du silence qui, impétueux, souffle comme un monstre vorace.

Elle respire à peine.

Ô, ce silence!

Elle cherche un visage qui l’ attirait caressant ses yeux d’une douce langueur.

« On attend tous un visage dans la vie, on attend bien des choses mais on attend un visage. »

Chut! Chut!

Écoutez vous aussi…

Comme il est assommant ce silence.

Il semble avancer se croyant en ce lieu, libre et souverain.

Ô, bourreau armé.

Il ne pense pas combien son auguste voix torture son oreille.

Insoutenable!

Ô, vous oiseaux, oiseaux chers à son âme, chantez, chantez, enivrez- là de vos doux accords ravissants qui plaisent à sa mélancolie et à sa solitude.

Seule dans son lit, invoquant les étoiles, elle souffre, elle a mal et dans l’ ombre elle pleure!

Ah! Qu’ il se passe d’ orage en son cœur solitaire.

Un sentiment de vide et de froid se dilate en elle. Elle respire à peine, elle se sent mourir en ce silence extrême.

Elle est fatiguée, lente de mouvements, elle cherche une main qu’ elle voudrait serrer, un nom qu’ elle voudrait déclamer encore.

Elle voudrait s’ endormir sur un sein aimant, mais elle ne dort plus, et les nuits lui paraissent éternelles.

Mais quand le jour apparait et la prend en pitié, hélas, de nouveaux sentiers s’ ouvrent à sa tristesse.

À travers les traces perdues et le regard voué à la mouvance de l'air, seul répond le silence.

Langage aigu et amer!

Les souvenirs alors … lointains, perdus, enjambent le mur de l’ oubli.

Pas à pas revenir à ces lieux oubliés où elle se revoit enfant, faire l’ aumône... crier famine dans les bras de sa mère, quand, avant de s’ endormir au couché du jour, elle pleurait toujours.

Mais pourquoi pleures- tu lui disait sa maman?

« Il me manque l’ amour de mon père répondait- elle désespérée! ».

« Laisse le temps effacer ta peine ma petite chérie lui répondait- elle et fait place à ce que tu aimerais caresser en cette nuit étoilée ».

Et c’était une nuit de rêves…

… Une maisonnette entourait de neige…

Au dehors le vent pleurait.

Ses sifflements intermittents et mélancoliques faisaient frémir et las de siffler et de gémir, certains jours, il paraissait dormir.

Au- dedans le feu dansait dans la cheminée, petit théâtre où les flammes gesticulaient comme des acteurs affairés.

Qu’ il faisait bon de vivre dans l’ ordre et dans la paix de la famille.

Oh! Les rires, comme cela résonnait!

Son chien qu’ elle adorait, lui léchait les mains en guise de reconnaissance. Sa chatte rousse, à poitrail blanc et à prunelles vertes dans une intimité toute familiale, rêvait sur les bras d’ un fauteuil, et elle, toute petite, elle levait les yeux vers son père dont elle était follement amoureuse.

Délicieux le bonheur qui lui caressait le cœur…

Lui, le coude appuyé sur la table, il tenait un livre à la main. Il lisait!

Mais le jour naissant, le rêve finissait toujours… tristement… et dès l’ aube, elle se retrouvait toute seule et désespérée plus qu’ avant.

Ainsi, elle se désespérait tous les jours davantage pour ne jouir de cet amour dont elle avait un besoin fou.

Pourquoi? Pourquoi donc cette solitude du cœur toujours?

Demande éternelle qui se fondait dans l’ air où seul l’écho, cette cicatrice qui lui fendait la chair comme la terre au plus vif de sa soif...

Elle parlait aux fantômes qui la nuit venaient lui rendre visite, quand délirante, elle criait… désespérée…

Il n'y avait pas d'autre issue pour la consoler de son malheur.

Elle leur demandait où se trouvait son père qui déjà depuis longtemps s’ en était allé sans jamais plus retourner.

Que de bienveillance dans leurs voix graves. Ils ne le savaient point et disaient que Dieu seul pouvait l’ aider.

Elle se taisait et ruminait sa rage!

Ainsi, tous les soirs, avant de s’ endormir, enfiévrée d’espoir, elle se jetait dans la prière.

Sa voix errait flottante dans l'obscurité de sa chambre et se fondait dans l’ ombre.

Et les années passaient… passaient… passaient… sans que jamais ses prières fussent exaucées.

Les trimestres qui se suivaient, lui paraissaient une succession d’ hivers saturée de chagrin.

Elle grandissait dans la conviction que jamais elle n’ aurait retrouvé l’ amour qu’ elle avait perdu depuis sa plus tendre enfance. Elle était seule dans une vallée déserte.

Mais à dix huit ans...

Ah, ses dix huit ans!

Quand Vénusté vint la vêtir d’églantine, nul n’ y résistait.

Ses cheveux était noirs, tout mélangés, emmêlés, rebelles, abondants, touffus autour d’ un visage éclatant de lumière malgré les yeux sombres. Après maints amours frivoles, insignifiants, elle rencontrait le visage qui lui était destiné, un visage plus que beau, celui qu’ elle attendait.

– Gorge de sève, élixir de vie, passion à perpétuité-

Un rêve qui dura jusqu’à ce que la mort, dans l’ entretemps, ne vînt le lui extirper.

L’ homme qu’ elle avait aimé, n’était plus que poussière dans un tombeau cerné de lierre.

Et elle connut l’ infini que par la douleur.

Il n’ est rien qui puisse compenser le désespoir de voir mourir ce qu’ on aime.

Les attachements meurent et rien ne les remplace.

Ainsi, le bonheur planta ailleurs ses pavillons de joie.

Le désarroi de savoir la passion à jamais enfouie, lui donna une envie folle de mourir aussi.

Dix ans de sommeil ainsi s’écoulèrent durant lesquels, elle se contenta d’ aimer ses enfants et de fréquenter des amis/es sans s’engager avec personne, jusqu’à ce qu’ un jour, l’ Amour sonna de nouveau à son cœur.

Toc… toc… toc… "Qui est?"

Demanda- t-elle.

« c’ est moi l’ Amour ! »

Elle en ouvrit le seuil.

Ô, douce mélodie.

Si elle ose rappeler ce souvenir, elle transpire des larmes et saigne encore.

Ô, chimère!

Le feu de la passion alors se ranima et s'empara de son corps depuis trop en jachère.

Elle se laissa prendre par la rêverie. Le regard rivé sur le néant, elle se saoula d’ illusions.

Elle oublia l’ océan d’ affliction dans lequel elle s’était noyée depuis des années.

L’ amour qui avait su faire palpiter son cœur dans le temps, allait de nouveau lui redonner la vie.

Elle ressentit presque un chatouillement interne, dans la tête puis dans tout le corps.

Joyeuse de découvrir des cieux inconnus… elle s’ abîma dans des songes éveillés où cet amour occupa tous ses rêves.

Elle aimait l’écouter, sa voix la troublait et la faisait palpiter. C’était une de ces voix que l’ oreille suit dans sa modulation comme si chaque phrase était un arrangement de notes qui ne doit plus jamais être répété, difficile d’ oublier… une mélodie irrésistible, un « Écoutez » chuchoté.

Les heures qu’ elle rêvait de lui, lui semblaient les plus belles. Elle l’ aimait avant de l’ avoir connu.

C’ est ce souvenir qui l’ assaillit toujours.

Mais la malheureuse ignorait qu'elle marchait dans la vie environnée de pièges et d'un pas chancelant, ses sens se laissèrent séduire par des amorces trompeuses.

Son imagination l'égara par de fausses lueurs.

Prise au piège, elle voulut consommer son rêve jusqu’à la lie.

Hélas, où est l'homme exempt de faiblesses?

Ultime souhait.

Rêve d’ une Reine crépusculaire qui préférait ignorer son infirmité... « Vétusté» maladie incurable.

Et quand la fièvre de l’ espérance s’éteignit, blessée à mort, elle se demanda pourquoi ce malheur était- il tombé sur elle? Pourquoi son cœur osa-t-il se renflammer encore?

Pourquoi cette météorite vint tomber sur elle.

La bouche amère, elle s’ observe maintenant dans le miroir.

Ce regard sans regard la met mal à l’ aise.

Son reflet? Insoutenable!

Fruit de la maladie?

Difforme et néanmoins transparente aux yeux de celui qu’ elle aime.

Inexistante.

Sa présence s’ est peu à peu désagrégée.

On pouvait se passer d’ elle !

Elle a mal dans sa chair et dans son âme, tant de détresse n’est plus supportable.

Revient alors la pulsion assassine.

Elle voudrait mourir et en finir avec cette vie amante des choses belles.

Qu'est- ce la beauté?

Une invention des humains qui se révèrent des Dieux se dit-elle tout en dedans, dans cet intime, où nul ne se rend jamais, où nul ne songe à faire halte.

Soudain, un déluge de pleurs couvre son visage, ce souvenir se ranime. Elle a mal!

Rien ne retrace le passé comme une image quand elle reparaît.

Pourquoi n'a- t-elle pas reçu en guise de cadeau, la beauté éternelle afin de lui plaire?

Des mots cruels lui viennent à l'esprit, prêts à surgir pour répandre serpents et crapauds sur ce miroir qui la juge repoussante.

Elle ravale fureur et désespoir.

Hélas, elle a passé le temps d’ aimer.

Condamnée à vieillir, elle gémit… éperdue…

« Mais pourquoi? »

Puis, elle va droit sur son lit, s’ abat comme un oiseau blessé et s’ endort.

Oh ! Si la mort était ainsi, si c’était seulement le repos!

Pourquoi cet éveil brutal après seulement dix minutes?

Elle finit par lâcher une larme et un sourire forcé efface les rides verticales autour de ses jolies lèvres.

Elle me rappelait la femme jeune et belle, enclose dans le grand album rouge passé que j’ aime regarder.

Mélancolique le coucher du soleil pour devoir nous accompagner vers la nuit, se dit-elle.


Racconto in Francese
Jeannine Gérard 02/03/2012 07:04 1360| Traduci il testo del racconto (primi 10mila caratteri)

Opera pubblicata ai sensi della Legge 22 aprile 1941 n. 633, Capo IV, Sezione II, e sue modificazioni. Ne è vietata qualsiasi riproduzione, totale o parziale, nonché qualsiasi utilizzazione in qualunque forma, senza l'autorizzazione dell'Autore.
La riproduzione, anche parziale, senza l'autorizzazione dell'Autore è punita con le sanzioni previste dagli art. 171 e 171-ter della suddetta Legge.
I fatti ed i personaggi narrati in questa opera sono frutto di fantasia e non hanno alcuna relazione con persone o fatti reali.


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Nota dell'autore:
«N'oublions jamais que tout est éphémère, alors on ne sera jamais trop joyeux dans le bonheur, ni trop triste dans le chagrin. Socrate (470- 399 av J. C)»

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Pagine: 132 - € 10,00
Anno: 2012 - ISBN: 9781471686061


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